Ouvrages

- « JALONS POUR LE DIALOGUE ISLAMO-CHRETIEN », Ahmed Deedat, 78 pages, mars 1990. Traduit de l’anglais et édité par Papa Cheikh Jimbira-Sakho.

 

- « POUR L’ISLAM OU L’ANTI-INTELLECTRAITRE », Papa Cheikh Jimbira-Sakho, 254 pages, mars 1991.

Présentation

Le 21ème siècle sera islamique ou ne sera pas !

Telle semble être la thèse soutenue dans cet essai.

Au-delà des opérateurs idéologiques essentiellement inspirés du Qurân, c’est surtout au niveau d’un traitement d’ensemble bien actualisé que réside la hardiesse de cette percée critique, qui se veut une véritable avancée pratique de la théorie islamique contemporaine. Cri de détresse, cet essai est surtout un cri d’espoir en cette fin d’un siècle obstinément sevré de nourriture spirituelle et de valeurs éthiques.

Fin d’un siècle, mais surtout opportunité de la fin d’un cycle de néo-jahiliya et de schizophrénie existentielle, inauguré depuis l’avènement d’un certain positivisme qui a engendré tous les pillages et tous les « ismes » macabres forgés par les intellectraîtres.

Quitter ce cycle iblissien pour assumer le Dépôt adamique, voilà la cruciale problématique qui interpelle tout intellectuel. C’est au niveau de cette douloureuse cambrure historique que se situe « L’Anti-Intellectraître », pour montrer pourquoi et comment l’Islam constitue le suprême recours, la grande bifurcation ouvrant des lignes d’espoir, et seule à même d’assurer la préservation de la noblesse des Enfants d’Adam et la valorisation du capital éthique de l’humanité.

Non point l’Islam étroit et galvaudé qui se conforte dans la « laïcité », mais l’Islam éternel qui est « weltanschauung » et totalité éthiquement sous-tendue ; SYNTHESE des synthèses, prêchée depuis Adam jusqu’à Mouhammad, en passant entre autres par Noé, Abraham, Moïse et Jésus (que le salut et la paix de Dieu soient sur eux tous) !

 

- « BOSNIE-HERZEGOVINE : l’Histoire Ravagée ou l’Europe contre l’Islam », Papa Cheikh Jimbira-Sakho, 254 pages, mai 1999. Edition spéciale, préfacée par M. Abdou Diouf, Président de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI).

 

- «  ECLAVAGE  RACISME ET RELIGION … Maudit soit Canaan ! », Pape Cheikh Jimbira-Sakho, 2ème édition, 408 pages, mai 2005 (1ère édition, fév. 2003). Dakar/Sénégal.

Présentation

Travail de respectable érudition sur le vaste sujet de l’Esclavage, et du Racisme, ce nouvel essai de Pape Jimbira-Sakho, tire tout son intérêt et son originalité dans l’audacieuse articulation opérée par l’auteur entre ce grave diptyque « Esclavage-Racisme » - deux phénomènes funestes primordiaux, contemporains de l’affirmation des sociétés humaines - avec ce troisième terme fondamental qu’est la Religion.

Notamment au sens de la Révélation, qui concerne ce qu’il est convenu d’appeler les «  Grandes Religions » ou Religions du livre, c'est-à-dire le Judaïsme, le Christianisme, et l’Islam.

Aller au-delà du traitement historique classique de la problématique et permettre aux lecteurs de se faire une religion sur la question préjudicielle des fondements religieux qui légitimeraient ces deux phénomènes, en leur fournissant précisément suffisamment d’éléments historiques d’appréciation et de références scripturaires irréfutables, telle  semble être la généreuse ambition de ce texte inédit.

C’est précisément à cette intersection de la problématique que se situe la grave exclamation que la Bible met dans la bouche du prophète Noé, à l’épisode  de son « ivresse » subséquent au déluge et à la sortie de l’Arche, au pied du mont Arafat :

« Alors, il dit : Maudit soit Canaan. Qu’il devienne le dernier des esclaves de ses frères ! » (Genèse 9 : 25).

« (…) Que Canaan devienne son esclave (de Sem)… » (Genèse9 : 26)

« (…) Que Canaan devienne aussi son esclave (de Japhet)… » (Genèse, 9 :27).

 

« POSITION »

Présentation

Cet ouvrage (trois tomes) de l'essayiste sénégalais Papa Cheikh Jimbira-Sakho  a pour prétexte la réalisation du fameux « Monument de la Renaissance africaine ».

Dans le tome premier - « SUR L’IMPOSTURE DU MONUMENT DE LA RENAISSANCE AFRICAINE » -, l’auteur décline sa « POSITION » sur cette extravagance de l’ex président sénégalais Abdoulaye Wade, en se gardant de verser dans une critique ad hominem.

En préambule, Papa Cheikh Jimbira-Sakho revisite d’abord les concepts de « Renaissance africaine » et de « Panafricanisme », en procédant à un bref historique des mouvements et icônes qu’ils ont engendrés, avec un coup d’œil sur la fameuse « Françafrique ». Il met notamment en garde contre ce serpent de mer de la « Renaissance africaine », sempiternelle rhétorique qui, dans la bouche des dirigeants africains, n’est qu’un soporifique pour endormir leur peuple et les enfoncer davantage dans la mare de la misère.

Ensuite, eu égard au silence assourdissant des califes des confréries musulmanes du Sénégal dans cette controverse nationale, l’auteur examine la question de la licéité ou l’illicéité islamique de ce monument, qu’il considère comme le « Monument de l’Imposture africaine ».

Dans la dernière articulation de ce tome premier, l’auteur se penche sur les célèbres monuments qui ont inspiré le président Wade dans sa lubie. Notamment, la Statue de la Liberté et la Tour Eiffel, l’un réalisé par Auguste Bartholdi et l’autre par Gustave Eiffel, tous deux éminents francs-maçons français.

Ce dénominateur commun que le président Abdoulaye Wade partage avec ses inspirateurs, pousse l’auteur à privilégier la piste maçonnique pour rendre compte de l’acharnement de ce dernier à réaliser son Monument de l’Imposture africaine.

Dans le tome deuxième - « SUR LA FRANC-MAÇONNERIE » (disponible en début avril 2013) - Papa Cheikh Jimbira-Sakho s’applique à éclairer la notion de « franc-maçonnerie », qui représente la face invisible et officieuse dudit monument.

Dans l’introduction, l’auteur commence par jeter un regard sur les origines de la franc-maçonnerie et ses principales formes historiques, ses liens avec le mouvement des Lumières et le Féminisme. Ensuite, il aborde la notion de « GADLU » (« Grand Architecte De L’Univers ») et de « secret maçonnique », avant de s’attarder sur les relations entre la franc-maçonnerie, la religion, l’homosexualité et la politique.

Après une appréciation de la franc-maçonnerie en Afrique, l’auteur focalise son analyse sur le Sénégal, avec son arrière-plan colonial. Notamment, la ville de Saint-Louis, la pépinière de la franc-maçonnerie sénégalaise avec les quatre premières Loges : « St-Jacques des Trois vertus », « La Parfaite Union », « L’Union Sénégalaise » et « L’avenir du Sénégal ». L’auteur jette alors son dévolu sur le rôle des Signares, des Mulâtres - les Crespin, les Valantin, les Prom et les Carpot – et de Blaise Diagne dans la vie politique du Sénégal.

En relation avec cet icône de la franc-maçonnerie sénégalaise, l’auteur s’attarde sur les Tirailleurs, sans oublier la « Place du Tirailleur-Demba et Dupont », inspirée par l’auteur du « Monument de l’Imposture africaine ».

Enfin, après un éclairage de la relation de l’Emir Abd el-Kader et la franc-maçonnerie, l’auteur se penche sur le vaste sujet de l’Esotérisme et des Voies initiatiques. Notamment, les courants gnostiques judéo-chrétiens, le monachisme et son pendant islamique (soufisme), le « Corpus Hermeticum » et la figure d’Hermès Trismégiste, les « élévations célestes », la « Sophia Perennis », la magie et les traditions magiques.

Dans le tome troisième - « SUR LA LAICITE » (disponible en avril 2013) - Papa Cheikh Jimbira-Sakho s’applique à éclairer la notion de « laïcité », qui représente la face visible et officielle du Monument de la Renaissance africaine.

Dans l’introduction, l’auteur commence par considérer le laïcisme d’Atatürk, avant de jeter un regard sur le fétichisme des valeurs « républicaines », la question de « l’universel » et du « particulier », l’épistémologie de la « laïcité » et la figure de Ferdinand Buisson. Puis, il poursuit ses considérations en examinant l’action des francs-maçons libres-penseurs, évangélistes de l’anticléricalisme et pères de la Troisième République française.

Ensuite, l’auteur se penche sur cette Troisième République, en jetant notamment un regard sur la « loi de 1905 » que celle-ci considère comme sa bible, la question du statut concordataire de l'Alsace-Lorraine, le « Conseil Français du Culte Musulman » (CFCM), la néo croisade des laïcistes de la République et, enfin, la controverse du « foulard islamique ».

Dans une dernière articulation, l’auteur se penche sur le Sénégal « indépendant » et la « laïcité », avec notamment l’imposture du « Code de la famille », puis il considère la nouvelle arrogance des « laïcistes de la République », voire de l’Eglise sénégalaise qui s’oppose au « voile islamique » et prêche la « mixité ».

Cet essai de Papa Cheikh Jimbira-Sakho édifie sur la licéité ou l’illicéité islamique du « Monument de la Renaissance africaine », ainsi que sur la position du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam sur la représentation figurée et l'idolâtrie. Mais, plus fondamentalement, dans les tomes II et III, il éclaire bien les non-dits des malaises identitaires et des conflits socio- politiques qui secouent  les anciennes colonies françaises à majorités musulmanes (Maghreb et Afrique Occidentale Française) ayant pastiché le système politique et sociétal laïque de la France.

 

«...WA KALIMATOUL LÂHI HIYAL OULYA... tandis que la parole d'Allah eut le dessus !: Éclaircissements à propos des faussetés d'un philhellène sénégalais sur le Qurân.»

Présentation

Le présent essai est une réplique à l'ouvrage du professeur Oumar Sankharé intitulé « le Coran et la culture grecque», paru dernièrement aux éditions L'Harmattan. Pour rappel, dans cet ouvrage le philhellène sénégalais s'attaque à des fondements de l'Islam, en particulier son Texte sacré, le Qurân, dont certains des récits ne seraient que des reprises empruntées à la mythologie grecque, la qualité du Prophète de l'Islam, dont il remet en question l'illettrisme, ainsi que d'autres pans fondamentaux de la Sîra et la Tradition musulmane, comme le « Voyage céleste » du Prophète de l'Islam. Le titre du texte, « ... wa kalimatoul lâhi hiyal oulyâ !... tandis que la parole d'Allah eut le dessus ! », tiré du verset 40 de la sourate 9 du Qurân, constitue un hommage à Serigne Cheikh Gaïndé Fatma, premier petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba. Notamment, en référence à son libelle signé contre le Code de la famille du président Léopold Sédar Senghor. Fidèle au statut d'intellectuel musulman qu'il revendique par ailleurs pour l'ensemble de son œuvre, Papa Cheikh Jimbira-Sakho apporte dans cet ouvrage une réplique argumentée, battant en brèche les faussetés disséminées dans l'ouvrage d'Oumar Sankharé, qui n'est qu'une piètre pasticherie de l'œuvre de son mentorin tunisien Youssef Seddik, un des chefs de file de l'école des « nouveaux penseurs de l'islam » pondus par les orientalistes anti-islamiques du pays de Voltaire et Diderot.

En conclusion de son texte, Papa Cheikh Jimbira-Sakho écrit, « Nous l'avons dit dès l'entame de ce travail, le présent texte n'a d'autre visée que de dire notre mot dans la controverse nationale suscitée par l'ouvrage de notre frère Oumar Sankharé, intitulé « le Coran et la culture grecque»[1]. Malgré son caractère circonstanciel et les contraintes de délai que nous nous sommes imposées, nous espérons avoir apporté au lecteur quelques clarifications et éclairages sur les allégations et faussetés colportées par ce dernier dans son texte. Notamment, en ce qui concerne l'histoire du Texte fondamental de l'Islam, le Qurân (sa rédaction, sa compilation et sa préservation), le Prophète de l'Islam, le statut de la Sunna (Tradition islamique) et de ses docteurs, ainsi que quelques Textes et récits de l'histoire religieuse monothéiste rapportés dans le Qurân, comme les Feuillets Anciens, les Feuillets d'Abraham et les Feuillets de Moussa, les Sept Dormants d'Éphèse, Al-Khidr, etc. Ce présent ouvrage constitue sans conteste une des meilleures réponses apportées à la sortie malheureuse du livre d'Oumar Sankharé, dont il met à nue, de manière implacable, les faussetés.

 

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«POUR LE PROPHETE MOUHAMMAD»

Comme l’indique son titre, ce nouvel essai de Papa Cheikh Jimbira-Sakho est un hommage au Prophète Mouhammad, personnage hors pair dans l’histoire de l’humanité, dont il décline ici la biographie selon le schéma classique des « Sirâ ». Il est vrai, sur ce sujet, il n’y a rien à inventer, la seule originalité de cette énième biographie ne réside donc que dans l’empreinte stylistique de l’auteur, ainsi que dans le traitement de sujets connexes, comme l’angélologie, qui sont rarement abordés dans ce genre littéraire islamique.

Dans ce texte, l’auteur procède d’abord à un rappel sur la Tradition islamique (« Sirâ » et « Sunna ») avant d’évoquer le contexte de l’Arabie antéislamique précédant la « Première Révélation » faite au Prophète Mouhammad par l’entremise de l’ange Gabriel. Après avoir fait le distinguo entre « prophètes », « prophétesses » « prêtres-sacrificateurs », « voyants » et « homme de Dieu », il aborde la question de l’angéologie, aussi bien dans les Écritures bibliques       (Ancien et Nouveau Testament)  que dans le Texte du Qurân.

Dans la partie centrale de son essai, Papa Cheikh Jimbira-Sakho traite le sujet principal de la prédication du Prophète et l’hostilité des païens de La Mecque, laquelle conduisit à l’émigration des premiers Musulmans en Abyssinie puis à celle de ce dernier à Médine (Hégire). L’auteur en vient ensuite à la fameuse « Constitution de Médine », puis aux Juifs de Yathrib, en tant qu’écueil à la construction de l'État islamique, et à leur expulsion finale du périmètre de Médine.

Dans une dernière partie, l’auteur aborde les grandes batailles [Badr, Ouhoud (Ohod), Fossé   (« Khandaq »)], expéditions (Mouta et Hounayn) et Traités (Houdaybiya), qui conduisirent finalement au triomphe de la Cause islamique.

C’est par l’évocation de l’épisode du fameux « Sermon d'adieu » que Papa Cheikh Jimbira-Sakho boucle la boucle de son essai, avant de donner au lecteur un échantillon d’avis élogieux portés par des auteurs non-musulmans illustres sur le Prophète de l’Islam. Dans son mot de conclusion, il emprunte notamment au grand poète français Victor Hugo le texte d’hommage (« L'AN NEUF DE L'HEGIRE ») qu’il dédia à ce dernier, un poème portant justement sur l’épisode sublime du départ du Sceau des Prophètes pour la félicité céleste éternelle.

 

«L'ANTI-CHARLIE HEBDO»

Comme l’indique son titre, ce nouvel essai de Papa Cheikh Jimbira-Sakho a été commis en réplique au terrorisme intellectuel et la campagne médiatique mondiale de stigmatisation de l’Islam, qui avait pris prétexte des évènements tragiques survenus en début d’année au siège du magazine satirique français « Charlie Hebdo » pour pointer à nouveau son nez. En l’occurrence, le grand rassemblement et le défilé de Paris, organisés sous l’égide du président Hollande et en présence de plusieurs chefs d’États dont le président Macky Sall du Sénégal, en hommage à ces « héros » de la « liberté d’expression » qui ont choisi l’islamophobie comme marque de fabrique et la « caricature de Mahomet » comme dada.

Dans sa mise au pilori de la funeste entreprise dudit magazine, réputé pour sa sottise criminelle récurrente à provoquer les Musulmans, Papa Cheikh Jimbira-Sakho dévoile de manière intéressante les relations intimes liant liberté d’expression, franc-maçonnerie et laïcité, avant d’esquisser une brève histoire de la caricature anticléricale en France.

Dans son mot de conclusion, Papa Cheikh Jimbira-Sakho ne manque pas de rapprocher sa démarche d’intellectuel organique de l’Islam avec celle de l'anthropologue, démographe et essayiste français Emmanuel Todd qui, alors que l’encre du présent texte n’avait pas encore séché, faisait paraître un livre réquisitoire en solidarité avec ses compatriotes musulmans, et en dénonciation de l’imposture politique du défilé de Paris du 11 janvier. Quatre mois avant la tuerie de « Charlie Hebdo », Edwy Plénel commettait dans la même veine un opuscule (« Pour les musulmans ») en dénonciation de l’islamophobie ambiante au pays de Voltaire, et en hommage à ses compatriotes musulmans institutionnellement et honteusement stigmatisés dans toutes les sphères de leur existence dans ce pays.